Akai, la renaissance
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 Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange

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Rokk Saïane
Chasseuse d'Ombre et Archange
Rokk Saïane


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MessageSujet: Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange   Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange EmptyMar 30 Oct - 10:41

Nom : Rokk
Prénom : Saïane
Surnom : La Chasseuse d'Ombre
Age et date de naissance : un Vendredi 13 Juillet il y a de cela dix huit ans, enfin, il semblerait...
Sexe et sexualité : De sexe féminin il semblerait que l'adolescente soit Hétérosexuelle mais cela n'a jamais été prouvé.

Famille : Quelle famille ?
Métier : Chasseuse d’ombre comme l’indique son surnom. Elle chasse tout ce qui ressemble de près ou de loin à un démon…
Arme : Elle garde toujours sur elle un katana ainsi que quelques poignards bien affûtés.

Hobbies : Se balader paisiblement au clair de lune, combattre lorsque le temps est au combat, elle adore également voler ce qu’elle désir…
Aime : Ce qu’elle apprécie ? Elle aime les armes blanches, le ciel d’encre lors d’une nuit noire, la lune, cet unique œil d’argent présent dans le ciel, les étoiles et elle aime d’autant plus la liberté !
Déteste : Elle déteste les esclavagistes et les démons….
Compagnon : Elle possède un magnifique loup au pelage d'argent et de blanc immaculé du nom d'Azur.

Sa plus grande phobie : Elle a une peur bleue des araignées ^^"
Son plus grand désir : Son plus grand désir ? La victoire des anges évidemment !
Son point faible : Il semblerait que sa faille se situe dans son travail, si jamais un démon venait à s'offrir à ses yeux, elle accourerait pour le battre et le tuer, certes, elle ferait attention mais la tentation peut parfois être trop grande...
Son point fort : Son point fort réside dans le fait qu'elle apparaît comme une ange banale peut-être assez experimentée dans ce qui est le combat mais personne ne se douterait, en la voyant, qu'elle est cette fameuse chasseuse d'ombres...
Son Pouvoir : Nombreux sont ses pouvoirs, nombreuses sont ses capacités, illimités ils sont en vérité. (ouah, j'me suis balade XD)


Physique : Saïane est d’une taille convenable, donc dans les environs d’un mètre soixante dix voir soixante-quinze et pesant à peu près cinquante kilogrammes, on peut en conclure qu’elle est plutôt mince. Ses cheveux sont bleus, un bleu plutôt foncé et sont attachés dans son dos, plusieurs mèches voilent son regard par instant. Ils sont plutôt longs et atteignent aisément le milieu de son dos, ses cheveux sont raides. Ses yeux sont d’une étonnant vert émeraude qui ont souvent un effet paralysant chez ceux qui parviennent à les voir au travers des nombreuses mèches qui les voilent aux regards des autres, tel un rideau bleuté. Sa peau est douce et d’une couleur étrangement blanche, pas blême mais sa couleur laisse à penser qu’elle ne va que très rarement au soleil. Les traits de son visage sont plutôt régulier, un nez droit, une bouche aux lèvres fines et d’une couleur rose presque absent et à d’autre moment rouges comme le sang. Elle est généralement vêtue d’un kimono en soie rouge avec quelques motifs en bleu, un habit d’une étonnante beauté qui lui va parfaitement bien. Un tatouage noir représentant un dragon noir tribal se trouve sur son omoplate droite, invisible aux regards des autres. Elle porte une arme blanche au niveau de sa hanche droite, prête à être dégainée et à faire couler le sang d’un ennemi éventuel. Quelques poignards sont dissimulés ici et là, des armes extraordinairement affûtées et peuvent jaillir à tout instant pour, elles aussi, faire couler leur cota de sang. Son regard de la couleur d’une gemme connue fait souvent un effet frissonnant sur ceux qui le voient. Ses courbes peuvent être qualifiées comme étant généreuses. Revenons au tatouage, celui-ci n’est que très rarement visible car elle prend bien soin de le cacher, quelques Démons ayant miraculeusement survécu prétendent qu’il s’agit de la seule façon pour la reconnaître. Je n’ai qu’une seule chose à rajouter et il s’agit d’un fait comme d’une prévention : Un couteau peut, en tout temps, jaillir et mordre la chair et faire couler le sang avant même que l’œil ne soit prévenu…
Signe particulier : Peu de Démon l’ayant vue, ont puent la reconnaître avant de mourir. Elle reste inconnue car travaillant dans l’ombre réconfortante de la nuit, le peu de Démon ayant par chance survécus à ses assauts meurtriers prétendent qu’elle a un étrange tatouage représentant un dragon tribal noir sur l’omoplate droite, une façon simple de la reconnaître… si on y parvient avant qu’il ne soit trop tard...
Mental : Comment qualifier une personne que peu de gens connaissent ? Son comportement et raisonnement sont un véritable mystère pour ceux qui se sont penchés sur son cas. L’on dit d’elle qu’elle est d’une cruauté et d’un sadisme sans pareil, que l’âme noire du maître des enfers pâlirait devant la sienne. Il paraîtrait même que son statut d’ange ne serait qu’un masque, une fausse identité qui dissimulerait à la perfection une démone dont le désir le plus profond serait de faire couler le sang, qu’elle ne vit que pour voir ce liquide de vie s’écouler d’un corps immobile pour l’éternité. Il y a tellement de rumeurs et pourtant aucunes d’elles n’effleurent la véritable vérité. Certaines comme celles que je viens de citer se rapprochent ne serait-ce qu’un peu la vérité. Il est vrai qu’elle ne jure que par le sang : celui des Démons. Elle adore voir le sang couler du corps sans vie d’un démon. Quant à celles qui prétendent qu’elle a l’âme aussi noire que celle du roi des enfers, que derrière son statut d’ange elle est une démone, ce sont des rumeurs sans fondement et fausses du début à la fin. En réalité elle est d’une gentillesse et d’une douceur tout à fait angélique. Si vous êtes dans les problèmes jusqu’au cou et que vous tendez la main dans l’espoir d’obtenir de l’aide, elle prendra votre main et vous aidera à vous relever, sauf si vous êtes un démon, au quel cas, elle vous achèvera sans l’ombre d’un regret. Les personnes le sachant sont d’une rareté impressionnante car cette même rareté s’applique également aux personnes lui ayant adressé la parole. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle parvient à se glisser au milieu d’une bande d’amis et rire avec eux sans qu’ils ne s’en rendent comte avant qu’elle ne disparaisse. Elle peut être d’une discrétion impressionnante, une discrétion impressionnante qui peut devenir mortelle. C’est donc simple : elle est douce et tendre que ce soit avec des humains, et même avec les vampires et les lycans ! Par contre si vous êtes un démon prenez immédiatement vos jambes à votre cou pour ne pas succomber. Cependant de quelque race qu’il soit, le dirigeant des enfers mourra…
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MessageSujet: Re: Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange   Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange EmptyMar 30 Oct - 10:43

Histoire : Il faisait nuit noire et dans le ciel quelques nuages solitaires continuaient leur inlassable tour du monde. La pleine lune était haute dans le ciel et rien ne laissait imaginer que quelque part, quelqu’un continuait à rester éveiller malgré l’heure tardive. En effet, au sommet d’une colline se trouvait une ombre, petite et fine, il n’y avait pas de doute quant à son âge : elle était jeune, tandis qu’une autre, plus grande, plus robuste et plus âgée sans le moindre doute la bardait de coups. La petite silhouette tentait tant bien que mal de parer les coups sa petite ombre s’agitait en même temps que son corps, reflet certain d’elle-même. Un entraînement, comme toujours pensait le vieil homme qui observait la scène avec attention, mais elle faisait des progrès certains. Cela faisait déjà un long moment qu’elle était obligée de méditer le jour et de combattre la nuit, le nombre d’heure qu’elle passait à dormir se réduisait à quelques-unes par jour, de toute manière elle n’en avait pas besoin : elle passait ses journées à méditer un bon moyen de se reposer l’âme et le corps. Le problème n’était peut-être pas en réalité, ce qui gênait le vieil homme c’était de voir cette petite devenir une guerrière accomplie sans le moindre choix, sans qu’on lui aie demandé son avis. Au moins elle pourrait prétendre faire partie d’une élite, une élite parfaite car dans peu de temps, si elle démontrait son efficacité, elle serait la première d’une longue lignée de guerrier et de combattant aguerrit qui chasserait bientôt les démons, pour toujours… Du moins c’était ce qu’espérait le vieil homme, il espérait chaque fois qu’il voyait la petite, elle faisait naître l’espoir dans le regard des anges qui la regardaient passer lorsqu’elle partait rejoindre sa séance quotidienne de méditation. Chaque lumière qui s’éteignait le soir, signalant qu’un être angélique s’endormait, était un petit signal vers celui qui les avait créés pour qu’il entende leurs prières. Combien de temps avaient-ils passés ainsi, à prier pour l’avenir, à prier pour que la petite réussisse dans la dure tâche qu’on lui avait assigné dés sa naissance.

Ses parents avaient sangloté et pourtant, maintenant, ils la regardaient avec une fierté absolue bien qu’avec un peu de chagrin à la voir devenir si… forte sans avoir put vivre pour de vrai. Elle savait parler mieux que quiconque, écrivait avec des lettres d’une grâce jamais égalée, ses lettrines étaient courbées, gracieuses et elle ne faisait aucunes fautes… Pourtant elle n’avait que huit ans. Quelques étoiles brillaient ici comme autant de larmes brillant à la lueur de la lune, fidèles amies de cette dernière. Combien d’humain les regardait ce soir dans l’espoir de ne plus être des victimes du destin ? Peut-être le même nombre d’ange qui faisaient comme eux malgré leur pureté. C’était d’ailleurs malgré cette pureté qu’ils avaient dût désigner la petite Saïane pour devenir leur futur espoir. Le vieil homme soupira. Malgré leur bienveillante bonté, les anges étaient maintenant obligés à mettre leurs espoirs sur les frêles épaules d’une enfant à peine sortie de l’enfance. Pourtant elle était déjà sage, elle savait répondre à des questions ahurissantes, elle parvenait à consoler quelques anges désespérés. Combien l’avaient remercié de les avoir aidés à voir le vrai chemin ? Pas assez pour ce qu’elle avait dû céder pour eux… Elle était sérieuse et rieuse à la fois, c’était d’ailleurs amusant de la voir méditer tandis qu’un serviteur passé en douce et lui parler tandis que ses yeux demeuraient fermés. Sa l’était encore plus lorsque lors d’une séance de méditation elle laissait courir une bêtise qui faisait rire toutes les personnes présentes, elle avait le don pour détendre l’atmosphère. Rares étaient les personnes capables de dire ce qu’elle pensait, elle avait apprit seule à ériger une barrière mentale pour empêcher quiconque d’entrer dans sa conscience.

Bref, Saïane avait commencé son entraînement dès son plus jeune âge et à ses quinze ans elle était devenue la meilleure combattante de tout le paradis, la meilleure parmi les meilleures. Personne ne parvenait à l’égaler cependant elle ne combattait pas pour le plaisir, juste par nécessité. Ce fut pour cette raison qu’elle devint une Archange, une Archange d’une exquise beauté et c’était ainsi que la voyait tout le monde car chaque jour elle descendait sur terre d’une manière qu’elle seule devait connaître et allait assassiner tous les Démons qui lui tombait sous la lame ou sous la main. Elle ne descendait que rarement avec une arme et préférait sentir les os se casser sous ses mains, elle adorait sentir le sang s’écouler des blessures qu’elle avait causées, elle adorait ressentir tout cela car sa victime était un Démon et ce seul prétexte la rendait folle de joie à l’idée d’en avoir tué un de plus. C’était ainsi qu’elle devint aussi bien connue en enfer qu’au paradis. Le problème était que personne à part dans le paradis, ne savait qui elle était réellement, on l’avait surnommée la Chasseuse d’Ombre faute de connaître son véritable prénom. Tous Démons l’ayant aperçue n’avaient sut si elle était cette fameuse Chasseuse ou une simple ange prête à se faire égorger, tous avaient payés leur ignorance de leur vie. Une hésitation pour un Démon à son égare, équivalait à un Démon en moins. En enfer comme au paradis elle était inconnue par son efficacité puisqu’aucun Démon l’ayant vu et sachant qu’elle était la Chasseuse n’était plus vivant et que les rares encore capable de parler n’étaient capable que de dire une chose : un tatouage sur l’omoplate gauche. En enfer comme au paradis elle était connue par la rumeur, tout le monde savait qu’un Démon passerait un jour ou l’autre sur le fil de sa lame. Elle était aimée au paradis pour le nombre de Démons qu’elle avait liquidés et détesté pour cette même raison.

Il faisait nuit noire et à présent, la pleine lune naissait derrière un épais nuage sombre, les étoiles brillaient tandis que les lumières continuaient d’éclairer l’endroit avec une lumière tremblotante voir hésitante face à l’obscurité qui les engloutissait petit à petit. Loin devant, un démon, sur sa gauche, il suit une jeune femme avec l’idée naissante de lui faire regretter d’être si attirante. Un sourire carnassier, pervers et sauvage faisait de son visage un masque terrifiant et le sujet de cet air démoniaque ne se doutait pas de ce qui adviendrait d’elle si elle ne se dépêchait pas. Et puis, même si elle se dépêchait elle n’échapperait pas à son tourmenteur. La voilà qui se retourne et qui aperçois, quelques mètres plus loin l’homme qu’elle avait déjà vu quelques rues plus loin. Soit elle devenait paranoïaque soit il la suivait depuis déjà un bon moment et le doute n’était pas permit dans ces cas-ci, ce fut pour cette raison qu’elle accéléra le pas, le cœur battant d’une peur raisonnable. Il était beau, l’homme qui la suivait, si ce n’était ce sourire effrayant qui la faisait encore frissonner à cette seule pensée. Ses pas prirent une allure démesurée, selon elle, tandis qu’elle traversait le chemin pour rejoindre sa maison. Le démon la regarda, s’arrêtant à l’angle d’une ruelle étrange, se passa la langue sur ses lèvres écarlates et s’apprêta à reprendre sa poursuite avec l’intention de prendre son pied, ce soir. Son geste fut interrompu par une autre vue, plus agréable et sûrement plus provoquante. Son regard brilla d’une perversité qui lui serait mortelle un jour ou l’autre, une nuit ou l’autre. Il suivit une autre proie, il frémit d’excitation en pensant à la soie qui frôlait la peau presque blanche de sa nouvelle victime, elle était d’une beauté étonnante et ce soir, il était tombé sur le bon numéro. Elle tourna à l’angle d’une ruelle, se retrouva dans l’obscurité nocturne, pas de lampes, pas d’éclairage, juste de l’obscurité. Elle tourna le dos à l’obscurité et s’enfonça dans les ténèbres pour disparaître, le démon ne tarda pas à arriver, la cherchant des yeux, il continua à marcher dans les ténèbres, sûr de bientôt tomber sur elle. Un frôlement ici, elle n’était pas loin, ce petit jeu l’excité et il avait hâte de l’attraper… Il n’attrapera plus jamais rien. Un poignard se posa sur sa peau comme une douce caresse. Il sentit le souffle de la jeune femme caresser sa peau, un frisson parcouru son corps, elle ne le tuerait pas, elle était trop jeune pour le faire, trop jeune, trop inexpérimenté pour oser une telle chose, pour oser un tel acte et pourtant. La lame glissa le long de son torse, le chatouillant presque, jusqu’à ce que la pointe le pique douloureusement, s’enfonçant lentement mais sûrement dans sa chair qui s’ouvrait devant son tranchant impeccable, il n’eut même pas le temps de se retourner et d’abattre l’insolente qui tentait de le poignarder que la lame s’enfonçait profondément dans sa chair, atteignant le cœur, une autre vint effleurer la peau de son cou et l’ouvrir dans une plaie béante qui laissa s’écouler un flot de sang continu qui se déversa sur le sol. Il tomba à genoux, pas encore morte, un katana vint le transpercer au niveau de l’abdomen et la lame remonta, doucement, sûrement, douloureusement, le long de son torse puis prit de la vitesse et finit par le trancher en deux du ventre au haut du crâne. Il s’effondra lentement, étant le cinquième cadavre que l’on découvrirait ce soir, baignant dans une marre de son propre sang, un drôle de sigle inscrit sur le mur près de son cadavre. Un dragon, un étrange dragon tracé avec le sang de la victime. Le sigle se déforma peu à peu pour ne ressembler plus qu’à une traînée de sang sans véritable ressemblance avec la signification du signe d’un peu plus tôt. Quelques gouttes écarlates demeuraient sur les murs, restant d’un corps égorgé, poignardé puis tranché. Restant d’une âme perverse et démoniaque. Restant d’un être abject. La jeune fille tourna les talons, les mains écarlates et maculées du sang de leur nouvelle victime, un Démon de moins. La souricière finirait bientôt par se vider de ses résidentes, bientôt il n’en restera qu’un, le rat parmi les souris. Elle sourit dans l’obscurité et disparaît de l’humanité pour rejoindre le Paradis, sa maison.

Sa haine pour ces êtres démoniaques n’a pas de limite, n’a plus de limite depuis un jour certain. On lui avait déjà enseigné à les détester mais cela n’avait prit de sens que trop tard…beaucoup trop tard. On lui avait dis, tandis qu’elle apprenait encore, que les démons ne vivaient que pour le meurtre, que pour être démoniaque, pour être des Démons, des êtres abjectes, dégoûtants, perfides, pervers, sanglants… Des Démons. On lui avait conter de nombreux récits qui relatés jusqu’aux moindres détails les horreurs que pouvaient faire les Démons, cela avait fait naître en elle un sentiment de révolte, de dégoût et un autre qu’elle n’aurait su décrire. Peut-être un mélange de nombreux sentiments incertains, toujours était-il qu’elle les avait détestés comme on détestait la personne qui vous causé le plus de mal car au travers de ces récits, elle ressentait la peine des victimes, de leurs entourages. Son but était de les éliminer et elle le ferait et elle mourrait en le faisant !

Etendue sur le toit d’une maison angélique, la jeune fille était à peine âgée d’une dizaine d’année, peut-être douze treize tout au plus et onze tout au moins. La lune était haute dans le ciel et dans quelques jours elle serait pleine, elle adorait regarder le ciel, échapper par moment à ses séances de combat. On lui permettait parfois ce genre d’écarts, comprenant parfaitement qu’elle avait parfois besoin d’un peu de calme, de repos et de solitude, elle n’avait pas besoin que tout le monde soit autour d’elle à lui demander ce qu’elle souhaitait, si elle allait bien, si elle n’était pas trop fatiguée, oui, elle avait besoin d’un peu de calme.
Le vent se glissait agréablement le long de son corps, dans ses cheveux, les faisant voleter dans son dos comme autant de petites ailes battant follement au grès du vent. Elle souriait, heureuse d’être libre comme elle le souhaitait. Elle était déjà libre, certes, mais pas assez à son goût et le regard chargé d’espoir pesait lourd sur ses jeunes épaules, elle avait tellement peur de décevoir… La brise était fraîche et elle se sentait bien ainsi, cependant le hurlement d’une maison voisine lui parvint comme le bruit d’un glas. Elle se laissa tomber du toit et couru vers la maison voisine. Ses pas sur le sol ne faisait pas le moindre bruit comme s’ils glissaient sur le sol à la manière d’un ectoplasme, ses cheveux bleus voletaient derrière elle, elle sauta au-dessus d’une petite clôture qui délimité le petit jardin devant la maison. Elle frappa brutalement à la porte, elle tremblait tant la peur lui enserrait le cœur à la manière d’un poison mortel, elle n’obtint pas de réponse, comme pour son plus grand malheur. Elle s’écarta un peu de la porte et donna un violent coup de pied dedans, le bois vola en éclat et quelques débris se fracassèrent contre le mur d’en face. Elle ne connaissait que trop bien cette maison. Le bruit de la porte volant en éclat réveilla les voisins dont la plus part partait rejoindre le vieil homme et le combattant qui entraînait la jeune fille pour les prévenir qu’il y avait quelque chose d’anormal.

Pendant ce temps, elle entrait dans la maison à peine éclairée, voir dans l’obscurité était assez compliqué mais son ouïe remplaçait son acuité visuelle pour l’aider à se diriger. Elle finit par pénétrer dans le salon et fit quelque pas dans la pièce, ses pieds se posèrent sur quelque chose de liquide, un feu crépitait faiblement dans l’âtre, une source de chaleur mais aussi de vision, elle n’y voyait pas grand chose mais assez pour lui retourner l’estomac. Elle ne comprit que trop vite ce qui avait fait cet étrange bruit de succion : du sang. Etendus au centre de la pièce gisait un homme et une femme d’âge adulte, peut-être une trentaine d’année et probablement plus vieux en réalité : c’était des anges. Pourtant ils étaient morts. Elle détourna les yeux, Monsieur et Madame Davies n’avaient pas mérité sa, des blessures profondes et sanglantes marbraient leurs deux corps comme autant de promesses de morts. Une mort qui avait finit par les emporter malgré leur bienveillance naturelle. Ces deux personnes l’avaient toujours accueillie à bras ouverts, lui offrant par moment quelques merveilleux biscuits, un peu d’eau sucrée et passaient leur temps à discuter jusqu’à ce que son amie Elsa ne rentre… Elsa ! Un cri lui échappa des lèvres bien malgré elle et elle traversa le salon au pas de course, manquant de dégringoler sur le parquet glissant à cause du sang, elle gravit les escaliers où des traînées de sang ne facilitaient pas l’ascension. Elle manqua de dégringoler et sauta au dernier moment pour parvenir à l’étage supérieur, la même traînée de sang continuait jusque sous la porte d’une chambre. La chambre d’Elsa. Son cœur battait follement dans sa poitrine, menaçant d’exploser ou d’exploser sa cage thoracique. Elle prit une inspiration et poussa la porte entrebâillée de la pièce, elle savait qu’il était trop tard, il suffisait d’écouter pour le savoir par contre des ricanements lui apprenait que la cause de tout cela était encore présente.
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MessageSujet: Re: Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange   Rokk Saïane, La Chasseuse d'Ombre et Archange EmptyMar 30 Oct - 10:44

Le sang bouillonnant de rage et l’appel du sang se faisant plus fort, son cœur criait vengeance et elle ne l’en priverait pas. Elle entra dans la pièce à peine éclairée et dût calmer le rythme de sa respiration, il se tenait là, un couteau dans une main et une longue mèche de cheveux dans l’autre. Ses grandes ailes membraneuses dans son dos, signalant clairement son appartenance démoniaque, signant définitivement l’arrêt de sa vie. Ses yeux brillaient comme deux petites lanternes maléfiques, brillant sinistrement dans l’obscurité, brillant pour la dernière fois. A ses pieds gisait le corps de sa meilleure amie, ensanglantée et le corps parcourut de griffures profondes et sanglantes, il avait du prendre un malin plaisir à l’égorger puis à lui planter son couteau dans le corps à maintes reprises, ricanant sinistrement au plaisir que lui procurait tout le sang qui giclait sur son visage. Saïa s’était avancé, sans un mot, ses pieds à nouveau dans un bain de sang qui coulait presque jusqu’à la porte, les murs auparavant tapissés de quelques posters étaient à présents maculés de sang. La jeune fille glissa sa main derrière elle, écoutant les ricanements du démon qui s’approchait, brandissant son arme, avide de faire une nouvelle victime, ignorant que c’était lui la prochaine victime. Elle tira un poignard et se mit en position de combat, pas très âgée elle était pourtant déjà une combattante d’exception et sa réputation au Paradis n’était plus à faire.

Elle ferma les yeux se concentrant sur les bruits de son adversaire, elle fit un pas en arrière, évitant une lame qui siffla à quelques pouces de son visage, toujours les yeux fermés, elle détendit le bras en un arc meurtrier, la lame pénétra dans la chair du démon et racla sur un os sûrement. Elle fit un pas en arrière, vers la droite, puis un nouveau bond en arrière pour éviter un aller retour de la lame adverse, une trace de feu marqua son côté mais rien de grave tandis qu’elle faisait un rapide pas de côté, puis un nouveau, tournant rapidement autour de sa victime qui ne la voyait plus dans la pièce tant l’ombre était importante. Il ne voyait pas dans le noir celui-là, un avantage. A présent qu’il lui tournait le dos, elle fit un bond en avant, sa lame entra dans la chair de la nuque, elle tira sur le côté, ouvrant une plaie béante du milieu de la nuque jusqu’au côté gauche, ouvrant la gorge d’un côté. Il se retourna, vacillant dangereusement et elle lui brisa la nuque d’un violent coup de pied, il s’écroula sur le sol tandis qu’une lame pénétrait dans ses yeux, le rendant aveugle s’il était toujours en vie.
Quelques minutes plus tard, il ne restait du démon qu’un tas informe d’os et de chair, impossible de reconnaître là un être qui pouvait ressembler physiquement à un homme. Le combattant qui entraînait la jeune fille, nommé Anderiel, poussa la porte et vit là une horrible scène, cela faisait longtemps qu’il n’avait rien vu de tel… Pourtant son regard fut attiré par Saïa, elle était agenouillée au centre de la pièce et tenait dans ses bras le cadavre inanimé de sa meilleure amie, son visage enfouit contre le corps de la jeune ange, elles étaient toutes deux maculées de sang à la différence que ce n’était pas le sang de Saïane qui maculé son corps mais celui d’un amas de chair et dos provenant d’un être impossible d’être identifié à présent. Il s’approcha de sa jeune élève et la prit par les épaules, la tirant en arrière pour l’empêcher de rester trop longtemps près du cadavre d’Elsa. Elle le repoussa violemment, usant d’un pouvoir dont il n’avait pas eut connaissance jusque là. Il percuta le mur de derrière tandis que le vieil homme entrait dans la pièce, son regard voilà par une tristesse sans limite posé sur la pièce. Comment pouvait-on faire une chose pareil à une enfant ? Pire, à une famille ? Une larme brilla au coin de son œil, pâle imitation de ce que ressentait Saïane à cet instant. Anderiel le regarda, surpris, étonné peut-être effrayé, toujours était-il qu’il y avait le même effroi dans son regard que dans celui du vieil ange. Ils s’avancèrent tous les deux vers la petite Saïa, ils s’agenouillèrent et lui murmurèrent quelques paroles réconfortantes et finirent par réussir à la tirer du lieu sinistre.

Après cette nuit d’horreur, la Chasseuse s’enferma dans sa chambre pendant des semaines, refusant de voir qui que ce soit, refusant même qu’on lui adresse la parole. Pendant des semaines elle n’avait ni mangé, ni but, ni même dormit. Elle avait passé ses journées et ses nuits à méditer, à refouler les sentiments qui lui enserraient le cœur. Elle avait le teint pâle, les cheveux emmêlés et les yeux cernés, l’éclat de son regard avait perdu de son intensité pour n’être plus qu’un souvenir. Elle passait son temps, perdue dans de sombres pensées, ressassant sans cesse le passé, revoyant sans arrêt ce qui était arrivé à sa meilleure amie, se disant qu’elle aurait peut-être dût arriver plus tôt, qu’elle aurait dû faire un peu plus souffrir le Démon, mais le passé était le passé. Elle semblait aussi fragile qu’un nourrisson dans les bras de sa mère à la naissance, une vie encore tremblante de fragilité. Comment le Démon avait-il fait pour arriver jusqu’ici ? Qui l’avait aidé ?
Après un long moment, beaucoup trop long pour la ville dans laquelle elle vivait, une ville en deuil, le vieil homme et Anderiel la rejoignirent. Ils forcèrent la porte avec peine, tentant de franchir l’écran télékinesique qu’elle avait érigé devant sa porte. Ce ne fut qu’après maintes reprises qu’ils y parvinrent, entrant dans la pièce ils ne virent que l’ombre de Saïane, plongée dans de sombres pensées qu’à son âge elle n’aurait pas dû avoir. Ils discutèrent, aux premiers moments elle n’avait pas parlé, refusant catégoriquement de sortir de ses pensées, refusant de revenir dans le monde réel, puis après un certain temps revint à la réalité. Elle ne parla pas plus mais les écouta, elle entendit tous ce qu’ils dirent et fondit en sanglot pour la seconde fois dans toute sa vie. Elsa avait toujours été là pour elle, la rassurant lorsqu’elle pensait ne jamais parvenir à ce que souhaitaient les autres, effrayée à l’idée de les décevoir. Elsa l’avait toujours réconforté, avait toujours été là. C’était avec elle que Saïa avait jouée pour la première fois, la première fois qu’elle avait ri. C’était à cet instant que ses deux enseignants comprirent l’erreur qu’ils avaient faite. Demander à une fille à peine entrée dans l’adolescence d’être la meilleure combattante angélique, d’être un bloc de pierre capable d’aimer mais de ne pas souffrir. Ils avaient oublier à quel point l’enfance était fragile, ils avaient oublier que Saïa était une enfance et elle avait été là leur seule et unique erreur. Lorsqu’ils l’avaient vue combattre, méditer, parler avec tant de justesse, ils avaient oublié qu’elle n’avait que douze ou onze ans.

Après cet épisode, elle s’entraîna avec moins d’entrain mais avec la même efficacité. Elle avait toujours un ami : Eddie qui était un jeune garçon qu’elle aimait bien mais qu’elle trouvait peut-être un peu étrange. Parfois il semblait distant, mystérieux avec elle comme on l’était avec quelqu’un à qui on mentait. Ce ne fut que trop tard qu’elle comprit. Ce jour-là, ils étaient ensemble, chez lui et ils discutaient gaiement en parlant de ci et de ca, cherchant à savoir si les dragons étaient véritablement si méchants qu’on le disait, ils discutèrent de tant de choses… Lorsqu’elle se leva, prête à s’en aller, elle se retourna pour dire au revoir à son ami et n’évita qu’au dernier moment le couteau qui plongeait vers elle avec l’intention de la tuer. Elle fit un rouler boulet et son dos percuta une commode, faisant tomber quelques lourds objets sur sa tête. Elle parvint tout de même à se relever et à éviter un nouveau coup de couteau venant de son ami ! Quelqu’un qu’elle aimait comme son dernier rempart contre la folie ! Elle finit acculée à un mur, l’esprit embrouillé par l’improbable trahison de son ami. L’arme plongea à nouveau vers elle, vers sa poitrine, vers son cœur. Elle l’attrapa au poignet, retenant l’arme qui n’était à présent plus très loin de son but, elle le repoussa un coup de pied dans le ventre. Il recula de quelques pas, elle se glissa derrière lui et lui attrapa les deux poignets qu’elle lui tordit brutalement, sentant se briser les os sous sa main. Il hurla de douleur mais le son de son hurlement ne sortit jamais de sa gorge, elle lui plaqua la main contre la bouche et le fit tomber par terre. Elle s’assit sur lui et le regarda dans les yeux.
- Pourquoi ? Avait-elle demandé, la voix tremblante d’une hésitation compréhensible.
- Je te déteste ! Avait-il hurlé en réponse à sa question.
- Mais pourquoi ? Qu’ai-je fais pour mériter ta haine ?
- C’est toi qui a été choisi ! Tu es une fille ! Je suis un garçon ! C’est complètement illogique ! Nous sommes nés le même jour, presque à la même heure et c’est toi qu’on a choisi et pas moi ! J’ai tenté de te tuer en envoyant un Démon, cet abruti c’est trompé de maison et a tué la mauvaise personne, pis encore ! Tu l’as tué !
- Mais je… comment peux-tu m’envier ? ! Cette mission est un véritable fardeau !
- Parce que tu es une faible femme ! Vous n’êtes pas destinées pour gouverner, pour combattre ni même pour faire de la politique, vous n’êtes bonnes que pour aider à la repopulation !
Saïa se rembrunit imperceptiblement, sa main vola vers sa ceinture et tira un poignard, égorgeant celui qui avait osé l’insulter et insulter les femmes, peut-être n’était-ce pas une raison mais il avait bafoué tout ce qu’était un ange, pis ! Il s’était allié à un Démon en lui demandant de la tuer, indirectement il était responsable de la mort d’Elsa, il était un ange déchus…

Lorsqu’elle quitta la maison, finissant de traverser la ville, un hurlement retentit au loin, provenant de la maison d’Eddie, sa mère venait de le retrouver…

Elle finit son initiation, devenant la meilleure combattante qui puisse exister au Paradis, tueuse de Démon, Chasseuse d’Ombre. Elle finit par vivre une vie normale dans un sens, étant une ange comme les autres, croisant les Démons dans la rue sans leur faire le moindre mal, les tuant la nuit en usant de sa technique habituelle. Elle vit une vie tout à fait normale, parfois repensant à Elsa, à d’autre à Eddie, ce dernier lui avait ouvert les yeux : même les anges n’étaient pas toujours blancs. Peut-être y avait-il une chance pour que quelques Démons ne soient pas tout noirs et peuvent être de bonne «qualité ». Enfin, maintenant elle vit sur terre en espérant qu’un jour la guerre entre les Anges et les Démons finira, elle, l’Archange Saïa, souhaitait la paix plus qu’autre chose. Mais même avec tout ce qui lui arriva, elle ne changea pas de comportement, restant comme elle était avant : douce et tendre, gentille et affective… avec celui ou celle qui lui adressera la personne.
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